Le temps n'est pas la quatrième dimension - suite

Le 06/01/2025

La densité est potentiellement la meilleure hypothèse sur la nature de la quatrième dimension, tel qu'expliqué dans notre précédent article sur le sujet.
Mais qu'est-ce que cela signifie ?

Nous avons terminé la première partie de cet exposé en laissant le lecteur libre de méditer sur le sujet. Il est temps d'aller un peu plus loin.
L'organisme de l'être humain, avec ses cinq sens, est prévu pour lui permettre de percevoir une certaine amplitude de phénomènes autour de lui. Ces phénomènes, ces faits dans le monde matériels, sont autant d'expression, de cristallisations de phénomènes vibratoires. Nous savons que l'Univers est composé de beaucoup plus de choses que celles que l'on peut capter par ces sens et qui ne nous sont ainsi pas directement perceptibles. Nous savons aussi que la matière, dans sa nature essentielle, est de l'énergie inactive.

Rudhyar défend déjà, dans le livre initiateur de son œuvre, « l'Astrologie de la Personnalité », l'importance d'insister à ce propos sur la distinction entre matière et substance. Toute matière est substance, mais toute substance n'est pas matérielle. Un champs magnétique est invisible, ne peut être considéré comme de la matière, mais c'est une substance. La lumière également. Il semble d'ailleurs, quant à elle, qu'elle soit une sorte d' « état-frontière » entre deux Univers. Ainsi, il semble donc qu'elle ne soit pas un aboutissement, comme le prétendent des disciplines scientifiques modernes dont les fondements essentiels de la pensée sont issues, pour leur rafraîchir la mémoire, de concepts comme par exemple la linéarité. Ces concepts ont été imposés, depuis plusieurs siècles, à coups de bûcher en punition pour celui qui continuerait de croire à la cyclicité du vivant, ce qui ne manque pas de persuasion pour forger des convictions et assaillir toutes velléités de contestations. L'oubli et le temps font le reste ! Aux sceptiques, cette autorité naquit institutionnellement lors du Concile de Nicée, au 4ème siècle de notre ère.

Les sciences modernes viendront au monde, bien des siècles plus tard, quand les esprits auront été forgés sans, apparemment, possibilités de revenir sur leurs pas, sans possibilités de conscientiser ces évènements et leurs conséquences, et sans possibilités de conscientiser non plus les liens entre ces prétendus "rationalismes" idéologiques et leurs origines religieuses fondamentales. Revenir sur ses pas n'est pas toujours une régression. Si je me trompe de chemin et que je m'entête dans la même direction en refusant de m'être trompé, l'erreur devient une faute.  John Fitzgerald Kennedy l'a mentionné dans son dernier discours, la veille de recevoir trois balles dans la tête en tir croisé par un seul homme ... performance ou phénomène quantique pour son auteur ? ...
Lorsque je refuse ainsi l'évidence de mon erreur, alors je parviens à une autre destination non prévue et dois imposer par la force et par une autorité plus ou moins agressive et légitime la normalisation des conséquences de ma faute. Lorsque cela arrive à une échelle sociétale et civilisationnelle, cela s'appelle une fin de civilisation. Cela s'appelle aussi une dégénérescence. Revenir sur ses pas d'un chemin erroné est un progrès !
Les sciences du monde oriental, comme par exemple la médecine chinoise ou ayurvédique ( hindoue ) n'ont pas connu l'amnésie forcée par des prises de pouvoir d'autorités religieuses violentes. C'est là leur distinction essentielle sur ces deux mille dernières années : elles ne sont pas dépassées, bien au contraire, elles ont environ cinq mille ans d'expérience … face aux sciences occidentales qui, elles, se pensent les seules valables avec leurs cinq petits siècles et tous leurs joujoux élaborés ! Bref, je m'égare .

Pour revenir à notre sujet, il en résulte l'évidence que l'amplitude de la perception humaine est un échantillon, plutôt limité voire très limité, de la totalité de ce qui existe dans l'Univers, toutes formes confondues.
Nous devons concevoir et produire des instruments, à l'aide de la technique et de la technologie, afin de prolonger ces sens et élargir tant soit peu cette amplitude. Mais même à l'aide de ces prolongements, il est non moins évident que nous sommes encore loin d'inclure dans notre champs de perception une part significative de cet Univers
A partir de ce constat, nous en concluons que le matérialisme n'est pas satisfaisant, car il est un savoir trop partiel. Nous en concluons également que considérer la méthodologie de la démonstration par l'expérimentation comme seule mode valable de connaissance est, en plus d'une lubie infantile et immature tel l'enfant qui croit être le premier et le seul à savoir quelque chose parce que ce savoir l'éblouit, une attitude suffisante, dominatrice et arrogante. Elle fut nécessaire cependant pour aider l'Humanité à sortir d'un âge obscur et lui aussi victime de ses limites et dégénérescences.

Reprenons là où nous l'avons laissé l'article précédent. La densité est l'indice, le phénomène observable du monde matériel en trois dimensions de l'existence d'une quatrième dimension. Remémorons-nous à cet instant, pour nous aider, l'exemple utilisé alors, le cône au travers de la feuille.
Prenons un exemple simple, que nous pourrons expliquer succinctement, et n'en sera pas moins tout à fait cohérent et pertinent : l'eau.
Voici, au plus court, son exposé. A son état le plus diaphane, le plus diffus, le moins dense, l'eau est un gaz. Il est si léger qu'il est invisible, l'humidité dans l'atmosphère. Nous ne pouvons pas le voir. Un peu plus dense, il devient vapeur, alors apparaissent nuages, brouillards et toutes les sortes de vapeurs d'eau que l'on peut imaginer. Encore un peu plus dense, il est l'eau. Eau douce, eau salée, pluies, rivières, océans etc … Il est, à ce stade, également plus de soixante-dix pour cents de notre organisme physiologique !
Encore plus dense, il se solidifie et devient de la glace, et voilà son état ultime de densité, d'incarnation en quelque sorte. La chute dans la matière de cette molécule arrive à son ultime cristallisation dans cette solidification.
Cette logique, celle de la densité comme quatrième dimension, est vraisemblablement celle du concept des qualités élémentaires, feu, air, eau et terre. Ce concept qui est à la base de la classification des signes du zodiaque, non pas en éléments mais, je le répète, en qualités élémentaires, est donc lui aussi issu, ou « réincarné », d'un temps indéfinissable que nous sommes bien incapables de tracer et de définir.

Nous finirons cette courte présentation en évoquant toutes les possibilités, les potentiels et les éventualités à explorer que ce concept peut engendrer. En effet, en considération du monde de la matière comme base d'exploration, nous avons inclus implicitement matière inerte et matière vivante, ce qui signifie qu'il n'y a à priori aucune raison que les êtres vivants et la conscience ne puissent pas être, demeurer, vivre, dans cette quatrième dimension. Il n'y a également aucune raison à priori de rejeter qu'un être du monde matériel ne puisse avoir intrinsèquement, en plus de ses trois dimensions usuelles, une autre part de lui-même dans celle-ci !
Ces considérations ne sont pas uniquement et strictement des envolées personnelles, plus ou moins issues d'une imagination débridée ( expression qui nécessiterait là encore un article entier tant elle est percluse de présupposés implicites et inconscients, et de préjugés quant à la nature réelle et profonde de l'imagination ... ) mais basées sur une étude approfondie de concepts spirituels que certains n'hésitent pas à qualifier de « science spirituelle » … Voilà de quoi engendrer bien des remous dans bien des esprits au savoirs rentables, à la rentabilité carriériste et à la connaissance «classieuse», et parfois même impérialement auto-définis, tels des Napoléons du savoir, comme « libres penseurs » ! …

 

 

×