Le temps comme concept bio psychique
Considérons trois catégories d'être vivants occupant notre planète : la fourmi, l'être humain et l'éléphant.
Nous nous sommes tous amusés étant enfant ( parfois même encore à l'age adulte, tant la chose est passionnante ) à nous pencher sur une étendue d'espace vert pour observer la vie de ces petits êtres que les adultes ont appelé « fourmis ». Je m'en souviens moi-même très bien, malgré qu'alors mes jambes n'éloignaient pas encore de bien loin ma tête du sol. J'en choisissais une, puis je la suivais pendant des heures, ou jusqu'à ce qu'elle disparaisse dans une entrée de la fourmilière, au milieu de l'herbe. La chose essentielle qui m'a marqué alors, c'est qu'elles semblaient se déplacer et vivre comme en accéléré ; un peu comme sur les films originaux au tout début de l'existence de cette technologie, vers le début du 20ème siècle.
A contrario, une visite ultérieure dans un zoo, lors d'une période de vacances scolaires, m'a permis d'apprécier la compagnie sympathique d'un éléphant et d'en faire une autre constatation. Lui se déplaçait, vivait et semblait penser au ralenti.
La fourmi, selon ses perceptions différentes des nôtres résultant de la constitution de son organisme, a donc une journée de vingt quatre heures perçue comme bien plus longue que la nôtre, et à l'inverse, l'éléphant a, de son coté, une perception de cette même durée beaucoup plus courte que la nôtre. Le lien avec l'espérance de vie moyenne n'est pas abordé ici, mais reste un sous-entendu hypothétique interressant.
Il s'ensuit encore que la fourmi nous perçoit comme nous percevons l'éléphant, au ralenti, et l'éléphant, lui, nous perçoit en accéléré comme les badauds des vieux films originaux des rues de 1900.
La perception du temps implique nécessairement une conscience et un organisme vivant. Le temps est ainsi considéré comme le produit d'une capacité bio-psychique d'un être vivant. Pas de conscience, pas de temps.
Comment alors comprendre ce que peut être la quatrième dimension ?
Considérons pour illustrer le concept l'exemple suivant : une feuille de papier. Elle a deux dimensions ( considérons l'épaisseur comme nulle pour se focaliser sur les deux dimensions )
Imaginons que cette feuille soit un monde au sein duquel vivent des êtres eux-aussi en deux dimensions.
Maintenant, considérons fictivement un cone placé sous la feuille de papier, et faisons-la lui traverser.
Les êtres de ce monde en deux dimensions verront soudainement apparaître, comme par miracle, un point lorsque le sommet de ce cone franchira la feuille. Puis, ils verront ce point devenir un cercle et s'élargir, et s'élargir encore au fur et à mesure de la progression du cone à travers la feuille.
Pour finir, lorsqu'il aura totalement franchit la feuille, les êtres en deux dimensions verront disparaître ce cercle aussi subitement qu'est apparu le point.
Gageons que si certains parmi eux se trouvent avoir une fonction correspondant à celles des nôtres que nous appelons les scientifiques, ils auront un sujet d'étude bien sérieux, si tenté qu'ils ne préfèrent nier des éléments tangibles d'observation qui pourraient contrarier toute l'organisation de leur vie en deux dimensions ! Mais s'ils l'étudient honnêtement, alors ce cercle les conduira à devoir admettre l'existence irréfutable d'une troisième dimension pourtant hors de leurs perceptions !
Et bien, pour nous, dans notre monde en trois dimensions, ce cercle correspond exactement à la densité et aux fluctuations ainsi définies. La densité est l'élément tangible observable de notre monde en trois dimensions pouvant nous servir d'indice, ou de manifestation, de l'existence d'une quatrième dimension, et celle-ci est ainsi d'une nature toute autre que temporelle.
Mais à partir de là, il convient à chacun de mener son propre chemin d’investigation et de développement de conscience pour accéder à la compréhension de cette nature. Cela n'est plus l'objet d'une science matérialiste et conformiste dont il n'est pas nécessaire d'attendre la validation, et dont la tare intrinsèque est de dénaturer toute donnée réelle, toute hypothèse scientifique et toute forme de connaissance spirituelle qui contredit des schémas intellectuels conventionnels et admis, mais périmés et dégénérés.
Tous les grands scientifiques de notre époque moderne, surtout depuis Einstein mais déjà avant aussi, d'une même voix que les grands sages et guides spirituels de l'Humanité, affirment que la science et la spiritualité sont destinées à se rencontrer, et à se reconnaître.