STRUCTURE DE L'ETRE SELON L'ASTROLOGIE HUMANISTE

Le 16/08/2025

L’œuvre astrologique de Rudhyar fait partie de ces peu nombreuses productions qui ont une caractéristique tout-à-fait particulière. Chaque livre s'enchaîne avec le précédent comme si, dès le premier ouvrage, toute l'oeuvre jusqu'à sa fin au dernier livre produit environ cinquante ans plus tard était déjà planifiée.

Le premier de ces livres, « l'astrologie de la personnalité», produit en 1933, pose les bases des fondements et principes régissant ce symbolisme, chapitre après chapitre et thème après thème. Chacun de ceux-ci sera ensuite développé dans un autre livre dédié spécifiquement à un approfondissement du thème en question, tout au long du demi-siècle qui suivra.
Lire Rudhyar est réputé comme très difficile, mais avec l'habitude on peut toutefois faciliter cette lecture en comprenant qu'elle est aussi très, très structurée. A tel point que, par exemple, si vous retenez juste la première phrase de chaque paragraphe, vous avez souvent, peut-être pas tout le temps mais très régulièrement, l'idée en bref développée dans le paragraphe en question. Si bien que l'ensemble de ces premières phrases vous permet de mettre en valeur le canevas d'idées suivi par l'auteur. Cela permet un premier débroussaillage.

Les planètes

Nous allons très succinctement aborder ici les idées qui régissent, d'après ce symbolisme, la structure psychique essentielle de l'être humain traduite avec les éléments astrologiques disponibles.
Tout d'abord, le point le plus global et générique est de comprendre que l'Homme, en tant qu'organe de l’ « Être-Planète », est un produit de l'ensemble du système solaire, et non pas seulement de la Terre, tout comme elle-même l'est aussi. L'Homme est à l'image de son environnement, y compris de celui du niveau d'organisation supérieur qu'est le système solaire.

Ainsi, les planètes seront les symboles des groupes essentiels d'activités fonctionnelles du psychisme. Elles sont classées en trois principaux groupes.
Le premier concerne les planètes internes à l'orbite terrestre. Elles symbolisent les principales activités fonctionnelles liées à l'intellect et à la manière dont sont établis les schémas de valeurs et les sentiments.
Le second va de l'orbite terrestre jusqu'à Saturne, soit les planètes externes à l'orbite terrestre. Mars, Jupiter et Saturne, mais aussi, et là est une particularité des plus pertinentes apportée par Rudhyar vis-à-vis d'autres symbolisme, la ceinture d’astéroïdes entre Mars et Jupiter ; nous en reparlerons un peu plus loin. Ces planètes sont liées à ce qui permet au sujet considéré d'être en contact avec son environnement extérieur.
Le troisième groupe concerne les planètes dites « trans-saturniennes », c'est-à-dire au-delà de Saturne. Il s'agit d'Uranus, Neptune et Pluton.
Au niveau individuel, c'est l'inconscient collectif qui s'exprime par toutes nos pulsions instinctives à caractère non-individuel ;
au niveau collectif et chez la masse de personnes peu développées, cela représente le flot des évènements sociaux de masse par lesquels nous sommes irrésistiblement portés, et qui fonde le contexte plus ou moins difficile de nos vies individuelles, comme des guerres, des mouvements sociaux, des catastrophes naturelles, etc... 
Nous pouvons ajouter un petit quatrième groupe composé du Soleil, source dispensatrice de la force vitale qui génère la vie, et la Lune dont le rôle particulier dans notre symbolisme est de recevoir les énergies diverses du système et de les transmettre, et les répartir, à la Terre. D'où un des rôles de la Lune d'être un déclencheur lorsqu'elle transite une configuration particulière configurant un ensemble de tensions.

La loi de Bode et la ceinture d’astéroïdes : une fonction psychique détruite

Les planètes ne sont pas disposées de manière aléatoire dans notre système solaire. Le magnétisme nous apprend que « l'attraction magnétique décroit de moitié avec le carré de la distance ». De cela, il résulte ce qu'on appelle la « Loi de Bode ». Établie par le scientifique qui lui donna son nom au 18ème siècle, et bien que légèrement approximative, son intérêt s'accentua lorsque chaque planète découverte par la suite ( exception faite de Neptune ) trouva sa place exactement selon cette loi.
Le célèbre astronome canadien Mickael Ovenden ( 1926-1987), professeur à la « University of British Colombia » et président de la société astronomique de Glasgow a confirmé cette théorie en en produisant une plus développée, précise et complexe, capable par ailleurs de situer en plus les positions des satellites. Il concluait lui aussi, en 1976, qu'à cet endroit de notre système il manque une planète.
Mais cette théorie est ignorée, autant que son auteur, dont le nom devrait pourtant logiquement apparaitre dans toutes les évocations de ce sujet ... mais non. Comme une mauvaise manie de bigote acariâtre,  cette information est invisibilisée, comptant visiblement sur leurs silences complices et l'ignorance des masses, et le tout qualifié de « relation empirique », c'est-à-dire « ne reposant pas sur une théorie », "qu'on ne peut pas relier à une base théorique simple" … une formule est-elle donc une  base théoriques simple ? Il  faut croire que non ! Alors qu'est-ce donc que cette fameuse base théorique simple si une formule n'en fait pas partie ? On ne le saura pas, car toutes ces demandes de précisions, visiblement, engendrent une lassitude méprisante chez les"sachants" ... Cela même en faisant l'effort d'avoir la politesse courtoise de ne pas émettre la moindre ironie sur cette grande époque de "sciences cantiques" ... bref. Mais voilà une remarque elle aussi bien facile comme l'est la malhonnêteté intellectuelle dans cette époque de fin de civilisation ! ( j'allais dire de fin de règne ...) 

Chaque planète a une  distance au Soleil dans un certain rapport avec la distance similaire de la planète qui la précède. Vient le fait intéressant : la ceinture d'astéroides est à un emplacement où l'on devrait trouver une planète selon ce schéma structurel.
Hors du cadre de cet article, d'autres éléments vont dans le sens de la compréhension de cette masse de roches comme une ancienne planète désintégrée. Bien sûr les versions académiques prennent tout cela comme une « curiosité astronomique », nient ce fait et certifient que les astéroides sont formés en même temps que les planètes, selon le même processus. Mais de nombreux arguments découlant de faits du système solaire observés scientifiquement tout au long du 20ème siècle démontrent que ce n'est pas possible.
Nous considérons qu'utiliser certains astéroides et leurs donner des éphémérides parce qu'ils sont les plus gros n'a aucun sens. Ce ne sont pas des corps planétaires à part entière comme des planètes, par exemple. Ces quelques roches ont été découvertes l'une après l'autre parce qu'elles sont les plus grosses, et ont reçu alors un statut de «corps planétaire », mais ces blocs sont juste, comme on dit, l'arbre qui cache la forêt … D'ailleurs aucune ceinture de quoi que ce soit n'est faite de planètes. Cela n'a pas de sens. Ce sont toujours des débris de roches attirés par une force gravitationnelle. Sinon des planètes sont des planètes, et des astéroïdes ... des astéroïdes, c'est-à-dire des blocs de roche je crois, non ? ... Jusqu'où nous prendra-t-on pour des idiots à renier un inéluctale changement de paradigmes qui attend son heure depuis déjà plus de 100 ans ? ( voir l'incroyable histoire de Nikola Tesla, surtout  les choses mises " au placard", comme par exemple l'expérience de Philadelphie )  Et jusqu'où, pour être honnête, le sera-t-on aussi ? Et dans le même temps, un certain nombre de scientifiques, dans le meilleur des cas ignorés,  contestent le « consensus » consistant à nier le statut de planète à Pluton pour des raisons qui ignorent sa constitution intrinsèque ( plaques tectoniques, noyau, magnétisme propre etc...). Le monde à l'envers ! 

C'est l'ensemble des astéroïdes qui forme(rait) un Tout et, précisément parce que ses parts ne sont plus intégrées dans un ensemble, ces rochers ne sont pas des Touts et l'ensemble n'en est plus un, lui non plus.
Ce qui est passionnant au point de vue interprétatif car alors, une activité fonctionnelle du psychisme de l'Humanité régulant la capacité d'action de l'Homme (Mars) aux fins d'expansion de l’Être dans son collectif, (Jupiter) est détruite, ou n'est plus opérante d'une manière harmonieuse depuis l'époque indéfinie de cette disparition. Beaucoup d'autres faits observables dans le système solaire, comme nous l'avons déjà dit, en réalité vont dans le sens de cette configuration, et cela de manière tout-à-fait scientifique, mais même en ces domaines, l'autoritarisme est une protection excessive et conservatrice de structures désuètes qui, quel qu'en soit le prix, ne peuvent pas accepter ce qui les révolutionne, car se serait leurs intérêts et leur survie qui alors se verraient remis en cause. Et tout être vivant lutte contre sa mort.

Mais le lien avec une Humanité incapable de se remettre en cause ou de se révolutionner sans passer par les cases «guerre», «violence» et «autoritarisme» d'une part (de Mars vers Jupiter ) et incapable non plus de contrôler ses pulsions expansives lorsqu'elle côtoie les forces puissantes de l'argent et de la thésaurisation d'autre part, ( de Jupiter vers Mars ) renforce la cohérence de l'hypothèse d'une fonction psychique existante dans un passé lointain, mais détruite à présent.

Une humanité très différente de la nôtre a existé dans un passé lointain.  Tous les sites appelés mégalithiques le confirment. Les incompréhensibles pyramides, impossibles techniquement à reproduire et plus précises que ce que font nos ordinateurs, les sites indiens construits d'un bloc, et par excavation de 400 000 tonnes de granit, roche la plus dure existante, les caves de Barabar, les ports et les lacs salés trouvés à 3000 mètres d'altitude, les roches présentant une consistance étrange comme si elles avaient été ramollies et prélevées comme de la crème glacée,  et beaucoup d'autres choses de main d'homme dans lesquelles nous baignons depuis " tellement toujours" que nous ne savons pas les voir et les croyons façonnées par la Nature ... Dire avec des airs pédants de "sachants" pseudo-paternalistes que "tout cela n'est qu'illusion d'optique d'une nature complexe et malicieuse à nos sens influençables" , maintenant et après toutes les investigations de 20ème siècle, y compris celles que l'on fait tout pour invisibiliser et oublier, est vraiment se moquer de nous. Oui, cela n'engage que moi, oui je le pense et oui encore, je l'assume et invite à aller voir ailleurs ceux dont les rires moqueurs et cyniques balaient tout cela d'un revers de main ! Voilà qui est dit ... mais je m'égare, là ...

Signes et Maisons : l'être et le devenir

Signes : l'Espace - L'énergie, la substance et la matière, un moteur de production

Abordons l'aspect de cette courte et très superficielle approche qui présente l'organisation des signes. Il est tout d'abord à préciser que Rudhyar, dans son premier livre mentionné dans le premier paragraphe, préconise qu'il est préférable de ne pas s'aventurer dans la distribution corporelle des signes du zodiaque, ce même s'il en évoque les interprétations traditionnellement attribuées. Il pense plus judicieux de s'arrêter au stade de l'interprétation psychologique et psychique.
Dans ce cadre, comment concevoir et structurer le zodiaque ? Il commence par revenir sur une définition de l'énergie et une distinction entre substance et matière. «la matière est de l'énergie inactive», et «toute matière est substance, mais toute substance n'est pas de la matière», voilà pour schématiser très courtement ceci.

A partir de là, les signes représentent symboliquement les phases successives de la relation Soleil-Terre, la manière dont les rayonnements solaires sont reçus par elle. C'est donc un facteur collectif, contrairement à la rotation axiale en vingt-quatre heures qui, elle, est un facteur individuel.

La première étape est régie par le 2. Avec l'apparition de l'énergie c'est le principe de polarité qui apparaît. Le deux conduit au 4 et au zodiaque octénaire, qui est énergétique. Ce sont les futurs Pôles Nord et Sud ainsi que l'Equateur à 90° formant les deux axes structurels de base ascendant-descendant et zénith-nadir du thème, qui pour la Terre sur son orbite sont les points de repère des axes équinoxiaux et solsticiaux . A cela s'ajoute deux autres axes intermédiaires marquant les angles de 45° de latitude Nord et Sud. Quatre zones à fortes émissions énergétiques se traduisant sur le zodiaque par quatre points que le Soleil atteindra au milieu des signes Taureau, Lion, Scorpion et Verseau, points que l'on appelle les «Portes des Avatars». Le calendrier annuel chinois est basé sur ces points saisonniers.
Il n'y a pas encore de matière à ce stade et il va falloir un système qui la produise. C'est l'apparition du 3. Après la bipolarité qui est soit par succession ( signes masculin-féminin, par exemple « Bélier-Taureau » etc... ) soit par oppositions ( signes masculin-masculin par exemple « Bélier-Balance » ou féminins-féminins comme « Taureau-Scorpion » ) apparaît la structure de signes successifs Cardinal-Fixe-Mutable, où l'énergie est « générée-concentrée-utilisée ». La substance apparaît et nous revenons au 4 avec la succession de signes par natures élémentaires ( et non pas d'éléments ! ) Feu-Terre-Air- Eau ( par exemple l'eau peut être glace-Terre-, vapeur-Air-, liquide-Eau-, quant à la nature Feu de cet élément, il semble possible de l'attribuer au processus lui-même de sublimation, mais ce n'est là qu'une hypothèse personnelle. Je n'ai pas encore clairement identifié d'autres hypothèses...). Nous avons à présent la matière intégrée à notre système.

 

Maisons : le Temps – les champs d'expérience

Les Maisons sont liées aux signes indissociablement, comme le Temps à l'Espace. Pourquoi ?
Il me semble qu'il manque encore de nos jours des outils, des outils de logique et non de complément analytique, à la panoplie dont nous disposons pour les analyses astrologiques. Nous y reviendrons.

Lorsque nous expliquons, par exemple, la définition du système de maisons dit "Placidus", nous disons : "c'est un système caractérisé par la mesure  du temps en ascension droite divisé  en parties égales de l'ascendant au Milieu-du-ciel, et de celui-ci au descendant". C'est bien, mais cette explication n'est qu'intellectuelle et pas holistique. En ce sens qu'elle explique la chose simplement par ce que l'on oberve depuis son point d'observation terrestre, et pas dans l'absolu des mouvements des astres dans l'espace, ce qui demande une autre capacité, celle de la visualisation. ( ce qui  fait bien d'une telle pratique, au passage, une autre discipline non évaluable selon des critères matérialistes expérimentaux et pas une "pseudo je-ne-sais-quoi antiscientifique". Non évaluable, c'est-à-dire non soumise à une pseudo légitimité d'autorité scientifique, autorité qui par ailleurs méprise même ses propres scientifiques à partir du fait qu'ils sont indépendants, c'est-à-dire s'ils prétendent vouloir développer leur propre chemin de liberté intellectuelle ... sur le plan des concepts idéologiques on appelle cela ... une tyrannie ! ) Une autre capacité, disais-je,  comme une autre voie d'acquisition de connaissances basée sur un développement de conscience. 
Cela est la même carence que, pour prendre un autre exemple, de reprendre le classique : " il n'y a pas de haut et bas dans l'espace",  sans avoir fait le chemin de conscience, et non de la seule compréhension, qui aboutit à cette conclusion. On adopte intellectuellement un produit fini, on pense que cela est simple parce qu'on a compris les bases de la gravité, mais on reste incapable de visualiser, dirais-je mécaniquement, les mouvements d'ensemble des astres dans l'espace les uns par rapport aux autres.  Le premier à avoir dit ça n'a pas fait que ce chemin-là intellectuel.  Il a fait un chemin, étape par étape, consistant à prendre un repère fixe conventionnel à chacune d'elle, puis élargir au niveau d'organisation supérieur lorsqu'il a bien visualisé l'organisation de ce niveau-là.  C'est un chemin de conscience, d'où la distinction et la différence entre holistique et intellectuel


Le lien essentiel pour comprendre l'association des signes et des maisons est celui de l'axe des Pôles géographiques et magnétiques, soit de l'axe fictif équatorial et de l'axe de rotation du globe terrestre. Ce dernier est penché, on dit qu'il a une déclinaison, par rapport à l'axe fictif correspondant au plan de l'Equateur. Cet Équateur qui est lié aux repères de longitudes et latitudes est le plan central de cette grille fictive qui correspond aux Nord et Sud géographiques, ceux de « la carte ».
Ce plan fictif lui-même est le report sur le globe terrestre de l'écliptique, c'est le repère lié au zodiaque des signes. L'axe de rotation a lui aussi son équateur, dit sidéral. C'est le repère de la roue des maisons. Nous avons donc deux axes, l'un écliptique et l'autre celui de la rotation, donc deux équateurs correspondant, écliptique et sidéral, dont les plans se coupent en deux points opposés sur un axe horizontal, tel l'axe des nœuds lunaires.

Une maison est une période de deux heures, un signe est une « tranche » de 30° de la Terre, un peu comme les tranches d'une orange.

Considérant un point à la surface de la Terre, quand ce point aura progressé pendant deux heures par la rotation de la Terre sur son axe,  suivant sa latitude sur la Terre il n'aura pas parcouru la même distance  dans l'espace selon l'équateur écliptique. Donc, en deux heures il parcours plus ou moins d'un signe suivant où il est situé verticalement sur la Terre, mais aussi suivant où il en est de ce parcours journalier de 24 heures. En effet, sur le nœud, c'est-à-dire sur le point où se croisent les deux axes, à l'endroit où la tranche est donc la plus large, parcourir le signe situé ici prendra plus de temps que celui situé à 90° horizontalement, c'est-à-dire dans le secteur qui, par rapport à l'équateur écliptique, sera le plus élevé en latitude, le plus loin de celui-ci et donc là où la largeur du signe sera plus petite qu'au niveau de l'équateur écliptique. ( pensons à la tranche d'orange et sa largeur de bas en haut du fruit ...) 

C'est pourquoi nous avons, parmi les autres,  deux systèmes de maisons liés, Placidus et Campanus . Dans le premier les maisons ont toutes la même dimension dans le thème, le repère fixe est le temps, dans le second les signes ont tous même dimension, le repère fixe est l'espace. C'est le plus couramment utilisé. Rudhyar utilise le premier, le temps comme repère fixe lui semble le raisonnement le plus pertinent. 
Mais le système Placidus est moins utilisé car il est moins facilement lisible. C'est là où je pense que cela résulte d'un manque. Il n'y a pas de raisons que ce système ne soit pas présenté avec un zodiaque complet dont les signes ne sont pas de même dimensions, tout comme dans l'autre quand les signes sont fixes, les maisons sont fluctuantes. 


Conclusion

Ceci est une présentation vraiment vulgairement succinte mais il semble difficile d'exprimer une essence aussi complète en si peu de mots.
J'ai tenté ainsi de produire en quelques mots la possibilité pour tout-un-chacun non instruit des concepts de notre astrologie de projeter dans son esprit des images lui permettant d'appréhender quelques bases de notre manière de voir. Méditer sur ces images, les laisser s'infiltrer et faire leur place dans son psychisme, dans son imagination est une première étape pour préparer une compréhension efficiente de notre symbolisme. La volonté et l'intellect ne sont pas forcément ici, avec si peu de mots, les meilleurs outils à mettre en œuvre mais plutôt de laisser en soi ces images déclencher des intuitions. C'est un fil qu'il convient de trouver et lorsqu'il est tiré, d'autres images en résultent en chaîne. C'est peut-être là un moyen pragmatique intéressant pour le novice d'aller chercher ce processus dont Rudhyar nous a tant parlé, qui est celui d'une transformation de soi nécessaire afin de pouvoir s'adapter spirituellement de manière positive et harmonieuse aux temps qui se présentent à nous.

 

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